Par Christine Renaudin-Jacques

Au moment même où Israël intensifie les bombardements sur Gaza, ce soir du 27 octobre, et qu’il vient de couper Internet à la population sur tout ce territoire, il faut sans cesse, encore et toujours, travailler à une paix juste et durable.

Des images de terrorisme et de barbarie insupportables nous parviennent du Proche-Orient. De jeunes Israéliens, fauchés dans la fleur de l’âge, et des enfants de Gaza arrachés à la vie dans leur âge le plus tendre. Un concours d’horreurs. Exécutions atroces d’un côté, pluie de bombes de l’autre, destructions massives, otages…

La bataille des qualificatifs, des images diffusées et des concepts bat son plein. La colère est au zénith et la paix s’éloigne. N’est-ce pas le souhait de ceux qui ont été à l’origine de ces drames ? Et ceux qui bombardent des civils, qu’espèrent-ils ? Terroriser ? Et après ? Une folie meurtrière.

Dans ce contexte fait d’éclats de bombes et d’appels au meurtre qui flattent les penchants les plus bestiaux des deux camps, on n’entend plus la voix des pacifistes et des démocrates progressistes. Le désarroi des femmes et des hommes de paix est aussi intense qu’intime.

Il n’y a pas de vérité absolue ni de monopole de la douleur. La souffrance est des deux côtés du front. Ce que nous vivons est aussi un reniement douloureux de nos convictions pacifistes, car la réalité est cruelle…

« Ceux qui aiment la paix doivent apprendre à s’organiser aussi efficacement que ceux qui aiment la guerre », disait Martin Luther King. Quels que soient les moyens utilisés, il n’y aura de toute évidence que des perdants dans cette guerre. Elle pourra durer cinquante années de plus, il n’empêche : la seule solution est de travailler sans cesse, encore et toujours, pour une paix juste et durable.