
Le Jacquemart ®
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure.
Informations, enquêtes, reportages, analyses, lectures, critiques, en bref, politique, social, écologie, société, culture, économie, solidarités, engagements, vie quotidienne, histoire, sports, musiques, beaux-arts, photo, vidéo, commentaires, tribunes, opinions, lus-vus-entendus…
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Dijon, Côte-d’Or, Bourgogne… Le Jacquemart toise le monde, mais promeut l’harmonie entre les êtres humains et avec la nature*. Écologiste et philanthropique, cosmopolitique et féministe, il concourt à l’avènement d’une humanité meilleure et plus éclairée, à celui de la décence ordinaire (common decency), ainsi qu’à la réparation du monde. Il nourrit l’invincible espoir invoqué par Jean Jaurès (1903) et Léon Blum (1944).

Le multimédia Le Jacquemart (www.lejacquemart.fr/.com/.net) et toutes ses extensions (newsletter, réseaux sociaux, hors-séries), sont publiés par l’association à but non lucratif « Amicale du Jacquemart » (www.lejacquemart.org)**, déclarée en préfecture de Côte-d’Or, qui organise aussi tables rondes et débats publics en concordance avec la charte éditoriale du Jacquemart.
Le Jacquemart est un service de presse en ligne d’information politique et générale, suivant l’article 1er de la loi no 86-897 du 1er août 1986 portant réforme du régime juridique de la presse.
En coopération avec l’agence de presse Longs formats, la chaîne cogito.TV, le collectif de photographes et la revue Bildoj et les éditions de La Luminade.
Directeur de publication : Antoine Peillon
Ses journalistes, artistes, critiques, feuilletonistes, éditorialistes et billettistes respectent une charte éditoriale et déontologique édictée par l’Amicale du Jacquemart et reconnaissent la pertinence de la charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique.
Indépendance !
« L’indépendance n’est pas un état de choses. C’est un devoir. »
Vaclav Havel, Méditations d’été (1991)
Le programme du CNR, adopté en 1944 sous le titre « Les jours heureux », proposait, entre autres, « la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression, la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères, la liberté d’association, de réunion et de manifestation ».
Ce programme fut la source d’inspiration des ordonnances de 1944. Ses principes ont aussi été affirmés par la jeune Fédération nationale de la presse française (syndicat patronal) dans sa Déclaration des droits et des devoirs de la presse :
« Art. 1. La presse n’est pas un instrument de profit commercial, mais un instrument de culture ; sa mission est de donner des informations exactes, de défendre des idées, de servir la cause du progrès humain.
Art. 2. La presse ne peut remplir sa mission que dans la liberté et par la liberté.
Art. 3. La presse est libre quand elle ne dépend ni de la puissance gouvernementale ni des puissances d’argent mais de la seule conscience des journalistes et des lecteurs. »
Car l’information est un bien commun et Le Jacquemart ne se laissera jamais mettre sous pressions.
Jacquemart, une histoire légendaire
Né à Courtrai (Belgique), trophée rapporté par Philippe le Hardi en novembre 1382, placé au sommet de la façade occidentale de l’église Notre-Dame, les Dijonnais lui ont trouvé une femme, Jacqueline, en 1651, et le couple a eu deux enfants, Jacquelin, en 1715, et Jacquelinette, en 1884.

En 1789, lors de la Révolution, la famille Jacquemart échappe aux destructions anticléricales, sauvée par son rôle d’horloge municipale. Mais les automates sont peints, Jacquemart en bleu, Jacquelin en blanc et Jacqueline en rouge. En 1815, tous trois arborent la cocarde tricolore. Sous la Restauration, ils sont repeints en blanc…
Morale et politique (1382 – 2022)
Un Dijonnais – qui a sans doute connu Gaspard de la nuit – me disait, avant l’An 2000, rue Musette, pointant son index vers le ciel de Notre-Dame (où loge le Bon-Espoir), bien au-delà des gargouilles, que « Monsieur Jacquemart entend tout, voit tout et sait tout ce qui advient à Dijon et alentours, mais qu’il ne partage ses secrets qu’avec les esprits de confiance »…
« Jacquemart s’est toujours tenu au-dessus de tous les orages, de toutes les divisions, de tous les partis. (…) Personne ne recherche son emploi, tout élevé qu’il est ; et il sourit de pitié en voyant du haut de son tranquille donjon, tant d’intrigues, tant d’agitations, tant de complots et de niaiseries turbulentes, qui tôt ou tard aboutiront à un calme plat, après avoir inutilement fatigué tant d’ambitions déçues. (…) Il ne connaît que son devoir, il le remplit, et se soucie du reste comme de l’an 2440. Peu lui importe qui règne, peu lui importent les gouvernants devenus gouvernés, et les gouvernés devenus gouvernants… » (Bérigal, p. 75)
Source principale : Pierre Bérigal***, L’Illustre Jacquemart de Dijon, V. Lagier Libraire, place Saint-Étienne, Dijon, 1832.

Poésie, sous le haut patronage d’Aloysius Bertrand
Gaspard de la nuit
Gothique Donjon
Et Flèche gothique
Dans un ciel d’optique,
Là-bas, c’est Dijon.
Ses joyeuses treilles
N’ont point leurs pareilles ;
Ses clochers jadis
Se comptaient par dix.
Là, plus d’une pinte
Est sculptée ou peinte ;
Là, plus d’un portail
S’ouvre en éventail.
Dijon, moult te tarde !
Et mon luth camard
Chante ta moutarde
Et ton Jacquemart !Aloysius Bertrand (édition du Mercure de France, 1920)
Le Jacquemart espère diffuser l’état d’esprit que La Main à plume.
En 1941, un groupe de jeunes poètes et artistes surréalistes entre en Résistance, pour faire face à « la bêtise des temps » et à sa violence. Leur manifeste s’intitule État de présence. Leur nom, La main à plume, est tiré d’un poème de Rimbaud : « La main à plume vaut la main à charrue… ».
"Nous nous refuserons toujours à fuir la poésie pour la réalité, mais nous nous refuserons toujours aussi à fuir la réalité pour la poésie." "État de présence", manifeste de La Main à plume, publié anonymement en mai 1941. Signatures figurant sur le manuscrit original : Acker, Chabrun, Patin, Raufast, Rius, Shoenhoff et Vulliamy.

* Harmonie qui est la pierre angulaire, entre autres, du programme partagé de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes, juin 2022).
** L’Amicale du Jacquemart (association) et Le Jacquemart (blog, journal…) inscrivent librement leurs travaux et publications dans la perspective politique ouverte en mai 2022 par l’union de la gauche écologique et sociale de Côte-d’Or.
*** Pseudonyme de Gabriel Peignot (1767-1849).
A. P.

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LE JACQUEMART NE VIT PAS QUE D’AMOUR ET D’EAU FRAÎCHE
Écologiste et philanthropique, cosmopolitique et féministe, Le Jacquemart et l’Amicale qui l’édite concourent à l’avènement d’une humanité meilleure et plus éclairée, à celui de la décence ordinaire (common decency), ainsi qu’à la réparation du monde. Ils nourrissent l’invincible espoir invoqué par Jean Jaurès (en 1903) et Léon Blum (en 1944).
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